Les ferias en France
La corrida
Le sorteo
Préalablement au sorteo, les représentants des matadors inspectent les taureaux, puis ils forment les lots en essayant de répartir les taureaux le plus équitablement possible en fonction de leurs facilités ou difficultés supposées. Les numéros des taureaux sont inscrits par paires sur de petits papiers et tiré par ordre d'ancienneté du représentant du matador.
Généralement, il y a six taureaux et trois matadors par corrida. Chaque matador combat donc deux taureaux : le matador le plus ancien combat les premier et quatrième, le deuxième par ordre d'ancienneté combat les deuxième et cinquième, le plus jeune combat les troisième et sixième.
Le paseo
Viennent au premier rang les trois matadors, classés par ordre d'ancienneté : du plus ancien à gauche au plus jeune à droite. Si un torero se présente pour la première fois dans la « plaza », il avance tête nue, sinon il est coiffé du chapeau traditionnel la « montera ».
Derrière suivent les peones ou banderilleros (aides du matadores posent également les banderilles)
puis les picadors (Le picador plante les piques dans l'échine du taureau lors du premier tercio)
Viennent ensuite les areneros ou monosabios (employés des arènes qui remettent en état la piste entre deux taureaux)
Vient enfin le train d'arrastre, attelage de mules chargé de traîner la dépouille du taureau hors de l’arène
La lidia
Premier tercio : le tercio de pique
Après la sortie du taureau, le matador ou le torero (non confirmé encore), et ses peones effectuent des passes de cape « capote », pièce de toile généralement de couleur lie de vin à l'extérieur et jaune (ou bleu azur) à l'intérieur, qui sert de leurre. Ces premières passes de capote permettent au matador d’évaluer le comportement du taureau : corne maitresse, manière de charger, course, etc.
Deuxième tercio : le tercio de banderilles
Le deuxième tercio consiste à poser les banderilles, bâtons d'environ 80 cm de long, terminés par un harpon de 4 cm de long et recouverts de papier de couleur. Les banderilles sont généralement posées par les peones, mais certains matadors les posent eux-mêmes. En principe, il est posé trois paires de banderilles.
Troisième tercio : le tercio de mise à mort
La faena de muleta est le travail à pied du matador à l'aide d'un leurre en tissu rouge, la muleta. La faena de muleta prépare le taureau à la mort. À l'origine, la faena de muleta se limitait à quatre ou cinq passes ; aujourd'hui, le matador qui en ferait si peu déclencherait une énorme « bronca » de la foule. Tout comme celles de capote, les passes de muleta sont innombrables.
Ce tercio se termine par l’estocade à l’aide de l'épée.
Les récompenses
Parfois les taureaux sont épargnés |
Si le taureau a été exceptionnellement bon, le président pourra lui accorder à lui aussi une vuelta al ruedo en présentant un mouchoir bleu. Et s'il a été plus qu’exceptionnellement bon, le président pourra, avant l'estocade, ordonner sa grâce en présentant un mouchoir orange El indulto.